Wallonie

Grève générale : l’Union Wallonne des Entreprises appelle les autorités à faire respecter le droit au travail

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L’UWE condamne les mouvements de grève qui s’annoncent plus prononcés en Wallonie qu’en Flandre.  

A l’annonce des nombreux mouvements prévus pour ce mercredi 13 février, accompagnés de piquets et de blocages des accès aux entreprises et aux zonings, l’UWE annonce respecter le droit de manifester ou de faire grève, mais rappelle que ce droit est limité par le droit de circuler et de travailler. Elle invite donc bourgmestres et gouverneurs à faire respecter la loi, en interdisant les blocages des ronds-points et des accès aux zonings et aux entreprises.

L’UWE rappelle également qu’un climat social apaisé est la base de la prospérité de la Wallonie, des entreprises et donc de de tous les Wallons.

Comme elle l’indique dans son mémorandum, l’UWE demande à tous les acteurs d’œuvrer à un climat social sain pour un développement économique durable. Cela signifie qu’il est nécessaire de dégager un consensus sur l’amélioration du climat social, de se mettre d’accord sur une feuille de route socio-économique pour la Wallonie et aussi de garantir le droit de travailler. La Wallonie est en effet régulièrement pointée du doigt pour son climat social. Il en résulte un frein à la croissance économique, une méfiance des investisseurs à s’installer dans certaines sous-régions de Wallonie, voire une orientation des investissements vers des régions qui bénéficient d’un climat social plus attractif. Néanmoins, les relations sociales en entreprise sont généralement bonnes lorsqu’elles ne sont pas perturbées par des revendications à caractère politique. Il est donc plus que jamais primordial d’animer le dialogue social d’une volonté d’apaisement et de partager des objectifs socio-économiques communs.

Les responsables politiques doivent veiller à l’accès sans contrainte au lieu de travail et faire respecter le droit à la libre circulation. Les entreprises wallonnes ainsi que les citoyens ne doivent pas être pris en otage. Des sanctions pénales et civiles doivent être appliquées en cas de détérioration des infrastructures publiques et des propriétés privées. En effet, le droit de manifester n’implique pas le droit de nuire.

© Juan Aunión

 

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Publication par communiqué de presse.
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