Wallonie

Enquête sur les faillites : la prévention est possible

2 Minute(s) de lecture

Le nombre de faillites est en légère baisse, mais reste préoccupant. L’UCM a mené une enquête pour mieux en comprendre les raisons, proposer des mesures de prévention et permettre l’entrepreneuriat “de la seconde chance”.

Malgré une diminution (surtout en Flandre), le nombre de faillites devrait encore dépasser les 10.000 cette année. C’est nettement plus qu’avant la crise. Afin d’endiguer ce phénomène, l’UCM a réalisé une enquête auprès de quelque 600 entrepreneurs afin de mieux comprendre les causes des difficultés financières et des faillites.

La mauvaise conjoncture économique est la première responsable des problèmes, évoquée par plus de la moitié des personnes interrogées (52,3 %). La difficulté à obtenir un financement et les défaillances ou retards de paiement arrivent ensuite à égalité (31,7 %). Un capital de départ insuffisant est cité par près d’un entrepreneur sur quatre (23,1 %).

En cas de difficultés, le premier problème qui se pose est la rémunération du dirigeant, insuffisante pour couvrir ses besoins de base (44,6 %). Le report du paiement des factures suit de près, avant les retards de paiement aux organismes officiels (TVA, impôts, Inasti, ONSS).

Pour éviter les faillites, la réduction structurelle du coût du travail et de la fiscalité est sans surprise plébiscitée (96 % d’opinions favorables). Près de neuf entrepreneurs sur dix (88,3 %) sont également d’accord sur le fait qu’il faut octroyer plus facilement des dispenses de paiement de la TVA, de l’ONSS et des cotisations sociales. Le renforcement de l’accompagnement en phase de démarrage est cité en troisième lieu.

Parmi les mesures spécifiques de prévention, les trois quarts (75,8 %) des personnes interrogées jugent les plans d’apurement ou les dispenses de cotisations sociales utiles ou très utiles. Les cours de gestion reçus lors de la formation de base ou en dehors, même après le lancement de l’activité, sont plébiscités par 73,8 % et 72 % des répondants.

L’enquête a en outre abordé la question de la promotion de la seconde chance. Parmi les mesures à prendre, le lancement d’une indemnité rebond/seconde chance pour les indépendants qui décident de mettre fin à une activité non viable ou en graves difficultés est celle qui reçoit le plus de soutien. En effet, 87,1 % des personnes interrogées y souscrivent.

Vous avez accès à l’enquête complète en cliquant ici

4822 posts

À propos de l’auteur
Publication par communiqué de presse.
Articles
Vous pourriez aussi aimer
Wallonie

Accord de libre-échange UE-Mercosur : une nécessité stratégique

4 Minute(s) de lecture
Dans un monde marqué par des tensions croissantes et par la politique tarifaire disruptive de Donald Trump, la FEB, VOKA, AKT, BECI,…
Wallonie

Belgian Chambers a 150 ans : un pont entre le passé et l’avenir...

1 Minute(s) de lecture
Le 25 septembre 2025, la Fédération des Chambres de Commerce belges fêtera ses 150 ans d’existence. Un jalon qui invite non seulement…
Wallonie

Les e-livrets "Je veux savoir" 2025 (emploi et entreprise) sont disponibles...

1 Minute(s) de lecture
À l’occasion de la rentrée scolaire, AKT vient de publier la nouvelle édition des brochures pédagogiques « Je veux savoir ». Destinées…