Dans un contexte où le secteur des médias se digitalise à grande vitesse, Philippe Streydio, manager de la force de vente régionale et du service prémedia à la Régie des Médias Régionaux chez IPM Group, défend une approche résolument humaine du business. À la tête d’une équipe commerciale couvrant l’ensemble de la Wallonie et Bruxelles, il accompagne annonceurs et institutions dans leur communication locale, notamment au sein des titres l’Avenir, La Libre Belgique, La Dernière Heure. « Créer un journal chaque jour, c’est un défi d’équipe, une véritable chaîne de valeur », souligne-t-il. « La presse régionale reste un levier puissant pour les entreprises locales, car elle s’adresse à un public fidèle et engagé. »
La presse papier, un média en transformation
Le journal l’Avenir, ce sont huit éditions distinctes, avec des délais d’impression serrés, une distribution à grande échelle… « Entre 90 et 95 % de nos exemplaires
arrivent encore chez nos abonnés, directement dans leurs boîtes aux lettres. C’est un engagement collectif et un savoir-faire unique », souligne Philippe.
Pour les annonceurs, cet ancrage local reste un atout stratégique. « Les entreprises savent qu’elles touchent un public fidèle, avec lequel nous entretenons un véritable lien de confiance, comme en témoigne notamment notre rubrique « L’Avenir vous répond », ajoute-t-il.
Un lien que le groupe fait évoluer en accompagnant progressivement ses abonnés papier vers des formats et usages digitaux, dans une logique de continuité.
Un levier concret pour les entreprises
Pour les acteurs économiques, annoncer et communiquer dans les journaux du groupe l’Avenir constitue bien plus qu’une simple visibilité. « C’est un outil de développement stratégique », explique Philippe. « Celles qui choisissent nos supports atteignent un public ciblé, renforcent leur notoriété, génèrent du trafic et nouent des relations durables avec leurs clients et partenaires. La publicité et la communication dans nos journaux ont un impact direct sur la crédibilité de la marque et sur la confiance que les consommateurs lui accordent. »
Ainsi, pour les PME comme pour les grandes entreprises, investir dans les journaux régionaux reste un choix rentable et stratégique, ancré dans la réalité économique locale.
Un réseau social à taille humaine
Face à l’essor des réseaux sociaux, Philippe adopte une position équilibrée : « Nous sommes dans une position parfois schizophrénique. D’un côté, ils nous mènent concurrence, de l’autre, nous les utilisons pour amplifier nos contenus. Mais nous devons préserver notre mission première et avoir l’œil rivé sur notre ADN. »
Et de résumer avec justesse : « Le journal est lui aussi un réseau social — mais un réseau social grandeur nature, à taille humaine et plus respectueux. »
Cette proximité est au cœur du modèle IPM : connaître son territoire, comprendre les acteurs locaux et construire un dialogue durable entre lecteurs et annonceurs.
L’avenir : IA, digitalisation et nouvelles générations
Lucide sur les mutations du secteur, Philippe identifie clairement les enjeux à venir : l’intégration de l’intelligence artificielle, la poursuite de la digitalisation des plateformes et la conquête des jeunes lecteurs : « nous devons sans cesse nous réinventer, vulgariser l’information et innover », explique-t-il.
Se transformer sans se perdre
Conscient de la rapidité des changements, Philippe insiste sur l’importance d’un équilibre entre tradition et modernité. «Un journal, c’est bien plus qu’un support: c’est un lien, un repère, une présence au cœur de la vie des gens. »
