
Le conseil d’administration de Noshaq a pris acte vendredi de la volonté de NEB de proposer à la prochaine assemblée générale ordinaire, le 28 novembre prochain, la désignation de deux nouveaux administrateurs, Michaël Vanloubbeeck et Marielle Papy, respectivement en remplacement de l’actuel président Jean-Michel Javaux et de Joyce Wieczorek, qui avait démissionné de ses fonctions en septembre dernier.
Michaël Vanloubbeeck, Chief Financial & Administration Officer à la SFPIM (Société Fédérale de Participations et d’Investissement, le fonds souverain belge), ancien administrateur à la SRIW et ancien chef de cabinet ministériel au fédéral, devrait apporter à Noshaq une solide expérience complémentaire et un réseau en matière de fonds publics, au vu de sa fonction clef au sein du fonds souverain belge.
Le conseil d’administration a également coopté, jusqu’à cette assemblée générale, Déborah Géradon, bourgmestre de la Ville de Seraing et pressentie vice-présidente de Noshaq, et Sylvie Rouche, représentant CBC, en remplacement de Matthieu de Winter (CBC) qui avait démissionné de ses fonctions en mai dernier.
Le 28 novembre, l’Assemblée générale ordinaire de Noshaq devrait fixer la composition du conseil d’administration jusqu’en février 2028 comme suit : Pascal Carlens, Christine Defraigne, Gregory Demal, Eric Dewingaerden, Nicolas Dumazy, Déborah Géradon, Jérôme Hardy, Christophe Leclercq, Henri Lemaître, Marielle Papy, Jean-Christophe Peterkenne, Sylvie Rouche, Valérie Saretto, Michaël Vanloubbeeck et Joana Withofs.
Progression spectaculaire
Arrivé à la présidence de Meusinvest en avril 2013, Jean-Michel Javaux a contribué à faire de l’invest liégeois un acteur central de la transition économique et territoriale de la région. Cette évolution sans précédent s’est traduite par une croissance significative des montants investis (de 50 millions d’euros entre 2010 et 2015 à 120 millions d’euros lors des cinq dernières années), ainsi que par l’élargissement du portefeuille, qui compte aujourd’hui plus de 478 sociétés. Cette stratégie de croissance a été rendue possible par une consolidation progressive de l’outil, avec deux importantes levées de fonds. Aujourd’hui profilé comme un acteur de Venture Capital/Private Equity à ADN public adoptant un modèle de responsabilité privé, Noshaq fournit à ses actionnaires des garanties de rentabilité et de profitabilité, gages de son autonomie.
Cette décennie de transformations s’est également traduite par des chantiers structurants tels que La Grand Poste, le LégiaPark ou encore Madeleine 4.0.
« Si le conseil d’administration m’accorde sa confiance le 28 novembre, je compte m’inscrire dans la continuité du travail » précise Michaël Vanloubbeeck. « Nous devrons continuer à renforcer le rôle de catalyseur que joue Noshaq pour les entreprises liégeoises et leur ancrage territorial. En tant que fonds territorial, Noshaq doit devenir un levier encore plus important pour le soutien au développement socio-économique et le renforcement des écosystèmes afin d’assurer leur résilience face aux enjeux cruciaux qui sont les nôtres. »